Ce que Stéphanie voudrait le plus au monde, c’est que ce soit son mari Stuart qui soit assis ici, à la place de moi. Malheureusement, Stuart n’est plus là. Il ne pourra jamais entendre ces mots-là.
Imaginez, un instant, s’il avait entendu ce que Stéphanie avait à lui dire avait de passer à l’acte. C’est difficile de parler de suicide, c’est un sujet tabou. Parfois, on a l’impression que ça va aggraver la situation si on en parle… La vérité, c’est que y’a rien de pire que le silence. En fait, c’est prouvé qu’en parler ouvertement avec une personne qui pense au suicide, ça aide. Y’a plus de chance qu’elle se sente comprise et qu’elle se sente importante. Chaque jour au Québec, il y a près de 3 personnes qui s’enlève la vie – c’est deux fois plus de décès que sur la route, le suicide est l’une des plus grandes causes de décès prématuré. On sait aussi qu’il y a plus d’homme que de femmes qui passent à l’acte – environ 70% des suicides sont fait par des hommes. Les adultes sont touchés, mais les ados aussi. Y’a 1 adolescent sur 5 qui a affirmé avoir pensé au suicide au courant de la dernière année. Ça touche tout le monde, les jeunes, les plus vieux, les riches, les pauvres. Tout le monde. Parfois, c’est un petit geste, un petit message, une attention qui va faire toute la différence. Pour la semaine de la prévention du suicide, on vous encourage à écrire des messages à des personnes qui vous tiennent à cœur. Profitez des médias sociaux, écrivez un hommage par jour sur le mur d’une personne que vous aimez. Rappelez-lui à quel point elle est importante, à quel point elle est précieuse à vos yeux. Peut-être que vous allez sauver une vie. -Charles Montigny
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